Un label indépendant n’existe pas sans un cadre juridique solide. Cette étape peut, certes, donner un peu de migraine, mais elle est essentielle pour protéger votre travail et celui des artistes que vous soutiendrez.
Choisir le bon statut juridique
En France, plusieurs possibilités s’offrent à vous : micro-entreprise, SARL, association… En tant que label débutant avec des moyens limités, envisager le statut d’association peut être un bon départ. Cela vous permet de fonctionner sur un modèle collaboratif tout en limitant les charges sociales et fiscales. Si vos activités se développent, passer au statut de société (comme une SARL ou SAS) sera plus adapté.
Créer des contrats solides avec les artistes
Vous devrez accompagner chaque collaboration de contrats clairs et transparents (production, licence, distribution…). Ces documents protègent à la fois vos intérêts et ceux de vos artistes. Il peut être utile de collaborer avec un avocat spécialisé en droit de la musique pour éviter les pièges.